Probabilité de présence et densité radiale

   

 

  courbes d’isodensité ou d’équidensité

 

= surfaces de points M où la densité de probabilité de présence de l’électron, D(M,t) est une constante

 

pour l’orbitale 1s :   D(M) = ψ2  =  (1s)2 = 1/(πa03) exp (-2r/a0 )  

si on impose D(M,) = cte         alors, r = cte, et M décrit une sphère.

Courbes d’isodensité = sphères concentriques.

 

 

                     densité radiale de probabilité de présence

   

 

Comment varie la probabilité de trouver l'électron à une distance r du noyau?

On montre que la probabilité radiale de présence de l’électron à la distance r du noyau est :

dP(r) =  R2(r). r2. dr 

La densité radiale de probabilité de présence à une distance r est donc :

Dr(r) = dP(r)/dr = R2(r). r2

 

                                        Orbitale 1s :   

R1,0(r) = (1/a0)3/2  .  2 exp(-r/a0)

Dr(r) = 1/a03 .4. exp(-2r/a0).  r2

d Dr(r)/dr = 1/a02 . 8r/a0 . exp(-2r/a0). (1-r/a0)

d Dr(r)/dr = 0 pour r = 0 , r = a0  et r → ∞       elle est ≥ 0 pour r ≤ a0   et ≤ 0 pour r ≥ a0

(fig. DR = f(r/ a0) et D en un point)

cf. fig. paragraphe 7.6 Modèles de l'Atome

 

                                    rayon le plus probable  

 

maximum pour r = a0    C’est à cette distance (1ère orbite de Bohr) que l’électron 1s a le plus de chances de se trouver. C’est le rayon le plus probable.   

 

 

                                        rayon moyen

 

= distance moyenne entre l’électron et le noyau:  ‾r = ∕0 r.dP(r) 

                                                                                                             ‾r =  0 1/a03 .4.exp(-2r/a0).  r3.dr

après intégration par partie :  ‾r = (3/2) a0 

La probabilité de présence de l’électron 1s est plus élevée à l’extérieur de l’orbite de Bohr.