Université Paris X - NANTERRE

Maîtrise : Histoire de l'administration publique

(1er semestre de l'année 2000-2001) - 2e partie, titre I, chapitre 3


Chapitre 3

La fonction publique et la promotion de la femme

 

 

¶ I - Bref aperçu de la situation de la femme dans l'histoire occidentale

 

§ 1 -Un effacement épisodique

 

A l'échelle de l'histoire humaine, l'histoire de l'infériorité sociale de la femme est relativement courte. Alors que l'espèce humaine a au moins soixante dix mille ans, l'apparition de la domination masculine ne se perçoit qu'aux alentours de huit mille ans avant notre ère (démontrée entre autres par la masculinisation des dieux).

En revanche, si l'on s'en tient à l'histoire occidentale, tout concourt à l'abaissement social du sexe féminin. C'est, d'abord, le principe génétique affirmé par la Bible, et en fonction duquel la vie serait transmise par les mâles porteurs du fluide vital issu du Dieu créateur : la femme mariée en est le réceptacle sacré (d'où la sanction, à l'origine aveugle, de l'adultère féminin assimilé à un sacrilège).

Cet apport biblique rencontrera, pour former la civilisation occidentale, le terrain favorable de la culture gréco-romaine. L'Economique de Xénophon situe bien les choses : le Grec accepte que la femme soit, selon l'expression de ce disciple de Socrate, la "gardienne des lois" à l'intérieur de la maison, situation qui s'accorde avec le profond respect dont bénéficiait la matrone (l'épouse du père de famille) dans la société romaine. Mais il considère que cette fonction doit être déléguée par l'homme à son épouse et, bien qu'on la compare à la "reine des abeilles", on craint profondément que les lois de la maison deviennent ces lois de la ruche où les abeilles font des mâles des "bourdons sans dard".

Ceci dit, l'Occident chrétien fut-il antiféministe? Il est difficile de répondre simplement. A l'évidence les femmes furent fort importantes dans la vie du Christ. Mais Saint Paul, dont la doctrine fonda réellement le Christianisme, met à l'évidence la femme dans une position d'infériorité. Quant à l'antiféminisme clérical du Moyen Age, il fut bien réel, alimenté par une doctrine (unanime jusqu'au XVIe siècle) établissant que seul l'homme avait été fait à l'image de Dieu (en revanche, on n'a jamais réellement douté que la femme ait une âme). En outre la détestation du sexe féminin fut une sorte d'auto-persuasion entretenue par des clercs espérant ainsi oublier la concupiscence.

En fait la femme et, dans un registre voisin l'esclave, furent doctrinalement victimes du succès tardif d'Aristote, philosophe dont l'influence fut négligeable dans l'Antiquité, mais qui devint le philosophe par excellence au Moyen Age. Pour Aristote, la femme était un être imparfait qu'il situait, au mieux dans la catégorie des infirmes, au pire dans celle des monstres et des animaux. Greffée sur la théologie chrétienne par Thomas d'Aquin, la pensée aristotélicienne concernant la femme produisit ses fruits vénéneux au XVIe siècle, en ce même siècle où Aristote était invoqué pour justifier, lorsque les circonstances économiques l'exigeaient, la naturelle infériorité de certains hommes destinés de ce fait à l'esclavage. Rabelais se mit au service de cette mauvaise cause et, de part ses relations avec certains juristes français, fut l'un des artisans du renforcement de l'incapacité juridique de la femme qui marqua cette période.

Pourtant le XVIe siècle fut aussi l'époque où un Cornelius Agrippa écrivit sur "L'excellence du sexe féminin", lançant ainsi le débat moderne sur la question au sein de la littérature masculine. Littérature masculine... nous sommes au coeur du problème. Xénophon avait beau louer les qualités domestique de la femme, prétendre qu'il avait lui-même été condamné à l'occasion par le tribunal domestique que constituait son épouse, il n'empêche que c'est lui, un homme qui écrivait. En Occident, l'infériorité sociale de la femme fut essentiellement la conséquence de la volonté masculine de se réserver le pouvoir dans la cité et, aussi, de faire du savoir son autre privilège social. Et c'est avec raison que les femmes perçurent que leur affirmation sociale impliquait parallèlement une percée dans le domaine du savoir et dans celui du pouvoir politique. L'apparition d'une littérature féminine sous la Renaissance, le rôle de la femme dans les salons littéraires à partir du XVIIe siècle, tout ceci annonçait d'autres victoires, mais qui n'étaient pas gagnées d'avance. C'est ainsi que, dans l'esprit des rédacteurs américains et français des premières Déclarations de droits, celles-ci ne concernaient ni les femmes ni les esclaves noirs. C'est pourquoi la Révolution de 1789 marqua le point de départ du féminisme politique français, qui fut marqué par une Déclaration des droits de la femme, mouvement qui inquiéta suffisamment le pouvoir masculin pour qu'Olympe de Gouje, qui s'était mise à la tête de la contestation, soit envoyée à l'échafaud sous la Terreur.

La suite a été maintes fois racontée : accès aux universités et aux professions libérales à la charnière des XIXe et XXe siècles, puis conquête des droits politiques. Notons cependant le retard de la France en ce domaine : il fallut attendre la Libération pour que le droit de vote soit accordé aux femmes, et cela parce que tous les projets en ce sens avaient été, depuis 1919, repoussé par le Sénat. La première femme professeur de Droit enseigna le droit constitutionnel à nombre d'hommes politiques de l'Entre-deux-guerres alors qu'elle ne possédait pas le droit de vote.

§ 2 - La maîtresse de la vie

Nous avons vu que la masculinisation de la Religion signalait le début de l'abaissement de la femme. Il faut cependant signaler ici quelque chose qui mériterait d'amples développements (mais qui dépasserait largement le cadre de ce cours) : il s'agit de la survie des cultes féminins, phénomène signalant une persistance inconsciente, tant chez les hommes que chez les femmes, de l'intime hommage à la supériorité féminine.

La mythologie grecque ne fut qu'un épisode de cette féminité divine de la vie que l'on rencontre, de la préhistoire jusqu'à nos jours, sous toutes les latitudes . En Occident, la dominante masculine de la religion civique refoula la religion féminine de la vie dans une zone de mystères et d'initiations où elle demeura fort vivace. Partout et de tous temps, la divinité féminine de la terre donna naissance, d'une part à des cultes populaires faisant directement référence à la Terre-Mère (grottes, sources , formes féminines rondes, vierges noires et dames blanches) et, d'autre part, à deux figures religieuses dérivées, celle qui incarnait la fécondité végétale et celle qui représentait la vitalité du monde animal. Dans la religion gréco-romaine la première sera Déméter et la seconde, Artémis (respectivement Cérès et Diane chez les Romains). Déméter présida en Grèce aux fort célèbres mystères d'Eleusis, mais Cérès, sa traduction romaine, fut loin d'être négligeable tant à l'époque archaïque (la Loi des XII Tables considérait les outrages à Cérès comme les crimes les plus graves) que dans la Rome classique, où Cicéron reconnaissait que les "Mystères" des "initiations à Cérès" jouaient un rôle essentiel dans la "fabrication de l'être humain". Il en parlait pourtant dans Les lois comme d'une chose à la limite de l'illégalité et pourtant fort importante dans la société de son temps.

A la fois combattus, censurés ou sublimés, les cultes de la fécondité féminine sont, malgré tout, restés très présents chez les fidèles. Au XIe siècle une croyance est très répandue, selon laquelle les femmes peuvent espérer chevaucher la nuit des animaux sauvages en compagnie de la déesse Diane . Il est certain que nous avons là l'une des origines de la croyance dans le sabbat des sorcières. En 1140, il est encore question des chevauchées de Diane, cette fois-ci pour une condamnation violente, dans le canon Episcopi du Décret de Gratien , un texte fondamental pour l'histoire de la légalité scientifique occidentale en ce qu'il réunissait la référence à l'Antiquité (Diane), aux craintes médiévales (science diabolique) et à l'annonce du contrôle des biotechnologies (interdiction de créer ou de manipuler le vivant), texte qui servit en outre de base doctrinale à la répression de la sorcellerie.

Au chapitre de la répression, notons aussi des cas notables d'échec. Ainsi l'Eglise Orthodoxe russe, malgré cette puissance que l'actualité rappelle, ne put rien contre le culte des sculptures, fort proches des représentations préhistoriques de la Terre-Mère, dont la fabrication et la vénération se prolongèrent jusqu'au XVIIIe siècle, et qui sont aujourd'hui si nombreuses que, à Rostov sur le Don et dans sa région, elles servent de bordures aux allées conduisant aux musées et aux sites archéologiques. Notons aussi, plus anecdotique mais plus proche de nous, l'impuissance de l'Eglise en cette très chrétienne Bretagne face à un culte d'origine préhistorique s'adressant, dans le pays de Baud (Morbihan) à une statue de femme ronde, culte qui a survécu à toutes les violences cléricales (jetée dans une rivière, mutilée, et même retaillée pour transformer ses rondeurs obscènes en silhouette de divinité vaguement égyptienne) .

L'absorption par le culte de la Vierge Marie fut certainement beaucoup plus efficace pour faire disparaître les références explicites aux croyances païennes. C'est avec pertinence que les folkloristes, ces savants si précieux (et tant méprisés par les universitaires parce qu'ils parlent de notre sauvagerie), ont pu concentrer le maximum d'attention sur le fait que les oratoires sylvestres dédiés à Marie avaient remplacé ceux qui, dans la forêt, mettaient en topographie le culte de Diane . Mais, en fait, ce qui a survécu le plus efficacement, c'est le culte populaire, culte faisant référence à Gaïa et repérable dans la dévotion aux vierges noires (comme la terre), ou aux "dames" blanches (comme l'eau de source). On sait l'importance des vierges noires pour les Chrétiens, affaire permettant au curieux de s'informer sur la langue de bois cléricale, puis de passer du prêche à la compréhension dans les travaux anthropologiques montant l'évidence de la Terre-Mère . Quant aux dames blanches, il faut à leur sujet se précipiter sur l'ouvrage d'Isaure Gratacos qui les a rencontrées avec surprise dans le récit des paysans, alors qu'elle faisait une recherche, académiquement banale, sur le statut social des femmes pyrénéennes . En pays de Comminges et de Couserans, on ne trouve pas moins de trente-huit grottes (tutas), où l'on considère comme un fait historiquement incontestable que sont apparues des hadas, c'est-à-dire des formes féminines blanches à l'attitude divinement douce et bienveillante, lesquelles entretenaient en outre un rapport étroit avec des sources. Parmi ces évidentes résurgences de la Terre-Mère (la grotte et la source ), quatre furent reconnues par l'Eglise du XIXe siècle comme étant des apparitions d'une Vierge Marie sachant limiter ses manifestations aux régions accessibles au tourisme (Montsaunès, Miramont, Sauveterre et Lourdes). Que l'une d'entre ces dernières, Lourdes avec sa grotte de Massavielha que les anciens appellent toujours la tuta deras hadas (la grotte des femmes blanches et bienveillantes) , que ce sanctuaire de Lourdes soit devenu un lieu mystique et touristique d'envergure mondiale, au point de susciter la jalousie des communes qui avaient aussi leurs apparitions de la Vierge, rien de cela n'a pour nous d'importance : seul compte le fait que la ferveur populaire voie la Vierge, dans une grotte et près d'une source, et aussi le fait qu'on aie construit un peu partout des "grottes de la vierge", sans oublier, à Bethléem, la "grotte du lait de la Vierge".

La Maîtresse de la vie est toujours là, en source et en terre.

 

 

¶ II - le rôle moteur de l'administration

 

§ 1 - L'administration ecclésiastique

 

En totale contradiction avec l'antiféminisme signalé plus haut, la promotion de la femme dans les institutions du Christianisme est un phénomène unique dans l'histoire des religions, en particulier dans celle des religions du Livre.

Les faits sont si forts qu'ils n'exigent pas de commentaire, et cela sans même parler de l'extraordinaire aventure de Jeanne d'Arc, si effarante qu'on serait prèt à se saisir du moindre indice établissant sa fausseté. Le rôle des femmes dans l'administration ecclésiastique fut en outre à l'origine de l'intervention de celle-ci dans l'administration civile. Nous verrons successivement les abbayes, les hôpitaux et les institutions pénitentiaires.

A - Les abbayes

Ce qu'il faut surtout voir est l'importance politique des abbayes féminines. Elles furent, jusqu'au XIXe siècle bien entamé, le lieu d'enseignement de l'aristocratie et de la haute bourgeoisie française. Il faudrait nier toute influence de la femme dans ce milieu-là, avant son accession à l'université, pour croire que les institutions religieuses féminines furent sans influence sociale.

Notons en particulier, pour l'Ancien Régime, l'importance de l'abbaye de Fontevrault, maison d'éducation des jeunes-filles qui en France étaient considérées comme de famille royale ou princière.

B - Le hôpitaux

On oublie presque toujours, dans son histoire sociale, que le rôle de la femme dans les hôpitaux fut toujours vital, même si cette espèce de mâles dominants, qui a aujourd'hui fait de l'hôpital son territoire, prétend ne trouver dans le sexe féminin que d'utiles, ou charmantes, collaboratrices.

Dans son optique chrétienne, l'hôpital est d'abord le lieu où des congrégations féminines dispensèrent à des malheureux des soins maternels. Dans les pays protestants, seules les Diaconesses rappellent les engagements féminins des temps antiques et c'est vraisemblablement la raison pour laquelle les religieuses ont, dans les pays catholiques, créé le personnage de l'infirmière. Dans les pays protestants le seul modèle fut la bonne d'enfant, la nurse.

La question est évidemment celle de la participation des congrégations hospitalières aux soins des malades. La Législative avait, en 1792, dissout les "corporations religieuses", même celles qui étaient uniquement vouées au service des hôpitaux et au soulagement des malades. Cependant, le décret (du 17 août 1792) qui en établissait le principe, précisait aussi que les membres de ces dernières congrégations continueraient leur travail à titre individuel. En fait, malgré quelques persécutions sous la Convention, les congrégations restèrent en place. Les religieuses et les religieux abandonnèrent simplement la tenue de leur ordre jusqu'à la venue au pouvoir de Bonaparte. Dès lors les congrégations rétablirent l'usage de la tenue traditionnelle et reçurent des aides publiques conséquentes (la mère de Bonaparte était la protectrice attitrée de Soeurs de la Charité).

Pourtant, la laïcisation était en marche; D'abord parce que des infirmières laïques vinrent se joindre aux religieuses (au milieu du XIXe siècle, on comptait 4000 infirmières laïques pour 7600 religieuses). Au départ les infirmières furent formées par les religieuses, ce qui explique que leur tenue eut longtemps, au moins dans les pays en forte proportion catholiques, un style vaguement religieux (entre autres, port du voile).

Mais des écoles d'infirmières firent leur apparition au début de la IIIe République (à la Salpêtrière et à Bicêtre en 1878, à la Pitié en 1881). A partir de ce moment, et aussi du fait de la pression de la médecine pasteurienne, la laïcisation du comportement professionnel concerna aussi les religieuses. L'administration n'y était pas hostile, même après la Séparation de l'Eglise et de l'Etat en 1905. Passant un contrat global avec la congrégation soignante, l'hôpital trouvait en général l'affaire intéressante. La somme était beaucoup moins élevée que s'il avait fallu verser des salaires individuels. En outre, une religieuse malade était soignée par ses "soeurs" ; atteinte par la limite d'âge, elle finissait ses jours dans son couvent. En revanche, la médecine pasteurienne fit des objections concernant la tenue des soeurs, véritables nids à microbes. Au début du XXe siècle, la presse médicale présenta comme une grande victoire de la science le fait que l'hôpital Pasteur était parvenu à imposer la tenue blanche aux religieuses : des illustrations les représentaient ainsi en tenue d'infirmière et en "tenue de ville" (celle de leur congrégation). Aujourd'hui, le recrutement des infirmières exige un diplôme national et il arrive (selon le témoignage de certains médecins) qu'on ne sache pas que telle infirmière appartient à une congrégation religieuse.

C - Les institutions pénitentiaires

Le "politiquement correct" qui, en France, inclut traditionnellement le "catholiquement correct", s'oppose (de source officielle) à ce qu'on entreprenne des recherches sur l'histoire des congrégations religieuses associées à l'administration pénitentiaire. Signalons donc que la Congrégation du Bon Pasteur, spécialisée dans la correction des filles déviantes eut son règlement fixé par Louis XIV (règlement transcrit, au début du XVIIIe siècle par Delamare dans son Traité de la police), et que, réapparue sous la dominance du Bon pasteur d'Angers, elle refuse de communiquer des archives qui appartiennent pourtant à l'histoire pénitentiaire de l'administration française.

Outre cette vocation correctionnelle juvénile, les religieuses sont présentes dans les prisons de femmes : mais l'histoire administrative ne sait rien de ce qui les concerne.

 

§ 3 - L'administration étatique

 

L'administration publique a été à l'avant-garde dans deux domaines où le secteur privé se caractérise encore par un machisme de type paléolithique : à salaire égal, travail égal ; accès des femmes aux postes de haute responsabilité.

La femme est entée dans l'administration grâce à la reprographie, au téléphone et à la machine à écrire. Le téléphone, qui est d'abord confié à des compagnies privées en 1879, jusqu'à ce que l'administration des postes l'exploite en régie en 1889 (d'où les PTT), vulgarise le personnage de la standardiste, dont il faut cependant dire que les clientes de la bourgeoisie les traitaient comme des domestiques (une demoiselle que l'on sonne et à laquelle on donne des ordres, alors que "madame" faisait décrocher pour un domestique, parce que "madame" n'acceptait pas d'être sonnée).

En revanche, la demoiselle dactylographe est rapidement apparue dans l'administration comme une technicienne douée et même dangereuse : elle a supprimé la catégorie masculine des expéditionnaires. Les demoiselles dactylographes, ayant eut souvent l'occasion de faire valoir leurs talents ailleurs que dans la dextérité manuelle, sont montées en grade, vivement critiquées par les plus médiocres des employés qui les accusaient d'user de leurs charmes pour obtenir des promotions. Sans parler de ces mariages entre fonctionnaires (phénomène qui sensibilise l'opinion au début de ce siècle) nécessairement inféconds! La Guerre de 1914-1918 précipita les chose en contraignant les femmes, dans l'administration comme ailleurs, à remplacer les hommes. La féminisation de la fonction publique se poursuivit et ses conséquences se firent sentir jusque dans la disposition, l'aménagement, l'hygiène et la décoration (les fleurs!) des locaux. L'architecture administrative fut elle-même affectée : plus claire et aérée. Maintenant les femmes occupent de hauts postes de responsabilité dans la fonction publique.

On attend que les caciques et les mâles dominants du paléolithique privé fassent la moitié du chemin accompli par le secteur public.

Quelques moments symboliques :

La première femme professeur de faculté (Marie Curie... mais en remplacement de son mari tué dans un accident de la circulation).

La première femme professeur de droit ; madame David qui enseignait le droit constitutionnel alors qu'elle n'avait pas le droit de vote (droit refusé à la fin de la Guerre de 1914-1918 par les rustres du monde agricole qui s'exprimaient au Sénat).

Les premières femmes au gouvernement : Gouvernement Léon Blum (avec entre autres, à la Recherche scientifique, Irène, la fille de Marie Curie et épouse de Joliot qui déposa en 1940 le premier brevet pour une centrale nucléaire)

 

 

 

 

 

 

 

 


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