1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

momie dans la taxe des médicaments fixée officiellement

par les autorités municipales de Strasbourg
1.


Et n'oublions pas les fameux "remèdes de bonnes femmes"!

Chez les Romains, la matronadésignait d'abord la femme

mariée, puis la femme forte et enfin celle qui, avec l'aide

d'esclaves obstetrices, présidait aux accouchements.

Manipulant entre autres des résidus humains, elles

fabriquaient remèdes et poisons. La femme romaine

comptait sur son accoucheuse pour conserver l'urine qui

guérissait démangeaisons et ulcères des organes génitaux,

et qui normalisait les règles trop abondantes. Elle lui

demandait aussi d'utiliser le sang menstruel comme

contraceptif et même de dépecer l'enfant prématuré pour

diverses préparations thérapeutiques
2.


Quant au placenta, il sera utilisé jusqu'au XVIIIe siècle, en

application ou en ingestion, dans la dermatologie populaire

et pour régler entre femmes diverses affaires de femmes :


IMAGE Imgs/baud_festin01.gif

1Bachoffner P., "Médicaments humains : la loi, le droit et l'histoire", p.



2
André J., Etre médecin à Rome, p. 127 ; Graf F., La Magie dans l'Antiquité

gréco-romaine, p. 59-60.


12