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momie dans la taxe des
médicaments fixée officiellement
Chez les Romains, la matronadésignait d'abord la femme mariée, puis la femme forte et enfin celle qui, avec l'aide d'esclaves obstetrices, présidait aux accouchements. Manipulant entre autres des résidus humains, elles fabriquaient remèdes et poisons. La femme romaine comptait sur son accoucheuse pour conserver l'urine qui guérissait démangeaisons et ulcères des organes génitaux, et qui normalisait les règles trop abondantes. Elle lui demandait aussi d'utiliser le sang menstruel comme contraceptif et même de
dépecer l'enfant prématuré pour
application ou en ingestion, dans la dermatologie populaire et pour régler entre femmes diverses affaires de femmes :
1Bachoffner P., "Médicaments humains : la loi, le droit et l'histoire", p.
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André J., Etre médecin à
Rome, p. 127 ; Graf F.,
La Magie dans
l'Antiquité
gréco-romaine, p. 59-60.
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